Rencontre avec Clémence Papon, chargée d’acculturation digitale et chargée de projets innovation et prospective

​Clémence Papon, chargée d’acculturation digitale
et chargée de projets innovation et prospective

Mon métier à la Banque de France

J'ai rejoint la Banque de France en janvier 2021 en tant que chargée d'acculturation digitale au sein de l'école du Digital et des Projets. Notre rôle est de diffuser la culture du digital auprès de l'ensemble des collaborateurs de la Banque, qu'il s'agisse d'accompagnement à la prise en main de certains outils (projet Teams par exemple), de formations à de nouvelles méthodes de travail (comme la méthode Agile) ou de focus sur certaines tendances digitales qui transforment nos métiers (« C'est quoi la monnaie numérique des banques centrales ? », « En quoi la blockchain peut-elle avoir des répercussions sur les banques ? »). Dans ce cadre, je participe avec l'équipe à la définition des thématiques de travail prioritaires, je propose des axes de réflexion en lien avec la vision de la Banque, je crée des contenus (vidéos, tutos, documents interactifs…) et j'échange régulièrement avec nos utilisateurs et les animateurs internes et externes, chargés de relayer notre action auprès des différents services de l'institution.

Je suis également, depuis février 2022, chargée de projets innovation et prospective au sein du Lab de la Banque. À ce titre, je prends part à la réalisation des travaux de veille et d'analyse de tendances et je contribue à imaginer des futurs possibles sur différents sujets (modes de paiement, finance verte, metavers…). L'objectif est d'identifier les pistes stratégiques sur lesquelles la Banque de France pourrait se positionner dès aujourd'hui, et les chantiers de transformation à entamer par les services de l'institution. Nous réalisons par exemple tous les ans un cahier de tendances, à destination de l'ensemble des agents.

Enfin, je fais partie du « Comité Perspective Jeunes » (CPJ) de la Banque de France, qui regroupe une quinzaine de jeunes collaborateurs, associés et questionnés sur de nombreux sujets (autonomie, transversalité, nouveaux modes de travail, etc.). L'un des groupes de travail auquel je participe s'attache à l'évaluation de la maturité digitale des collaborateurs.

 

 

Ce que j'aime particulièrement dans mon métier au quotidien 

Je suis très heureuse d'articuler deux missions différentes au sein de la Banque de France et de faire partie du CPJ. Cette polyvalence m'enrichit beaucoup, à la fois d'un point de vue humain - je suis amenée à échanger avec de nombreux interlocuteurs différents – qu'au niveau des compétences que je peux acquérir et des sujets sur lesquels je travaille. D'autant que ces missions sont reliées entre elles par d'innombrables ponts, qui donnent une cohérence à mon quotidien. J'éprouve également une grande satisfaction à l'idée de savoir que mon action contribue à faire évoluer la Banque positivement : que ce soit au Lab, grâce aux documents d'analyse que nous concevons et qui peuvent orienter certaines décisions stratégiques, à l'école du Digital et des Projets, où je renforce la culture digitale de l'institution, ou au CPJ, qui me donne la possibilité d'élaborer collectivement une vision pour l'avenir… je me sens utile, écoutée et stimulée. C'est très gratifiant.

Les difficultés de mon métier

Hormis quelques problèmes techniques et d'inévitables procédures informatiques de sécurité, qui sont parfois de petits irritants au quotidien, j'ai la chance de ne pas rencontrer de difficultés particulières dans mon métier.

 

Les grandes qualités nécessaires pour réussir dans mes fonctions

Il est indispensable d'être organisé, connecté - à l'actualité et aux autres - et créatif, à la fois dans sa manière de chercher l'information et dans les contenus que l'on crée.

 

 

Mon univers, ma ville

Je partage mon temps entre Paris et Bordeaux, où je télétravaille trois jours par semaine. Je passe donc beaucoup de temps dans les gares, qui sont des lieux de passage, de rencontres, de mélange, de mouvement, dans lesquels je me sens bien. J'aime observer les gens, leurs allées-venues, les petites scènes de vie que j'attrape à la volée. Ce sont des lieux-carrefours, où des histoires se croisent et se nouent, comme une sorte de petit miroir de la société.