Le gouverneur de la Banque de France a présenté le 19 juillet lors d'un point presse le rapport annuel 2021 de la Banque sur l'épargne réglementée.
Ce rapport revient sur une année 2021 de transition, où les ménages français ont adapté leur comportement d'épargne au contexte économique et sanitaire incertain. Alors que le début de l'année 2021 est marqué par une augmentation du surplus d'épargne en raison des restrictions sanitaires, la seconde moitié s'analyse davantage comme une phase de transition vers un retour à la situation pré-Covid. Il est publié dans un contexte de hausse d'inflation, qui impacte directement l'épargne réglementée : les taux de rémunération vont ainsi évoluer au 1er août, à 2 % pour le livret A et le LDDS, et à 4,6 % pour le LEP.
Ce rapport souligne aussi que la stabilité de l'épargne permet la continuité du financement du logement social, de la politique de la ville, mais aussi du soutien aux PME, à la transition énergétique et à l'économie sociale et solidaire.
Les 40 ans du LEP sont aussi l'occasion de revenir sur ce livret. Destiné à protéger le pouvoir d'achat des ménages disposant des revenus les plus modestes, ce dernier est encore trop peu développé. En effet, seuls 37 % des Français éligibles en détiennent un. Les pouvoirs publics ont donc simplifié les conditions d'ouverture et assuré sa promotion lors des derniers mois, et le rapport présente les premiers impacts prometteurs observés en 2022.
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